Enfant survivant de l’holocauste, Wladimir Zandt, (enfant adopté sous le nom de Guy Bobichon à la fin de la guerre) reste interné à 5 mois dans l’un des camps français, celui de Rivesaltes, près de Perpignan dans les Pyrénées Orientales (66), recherche, publie et enseigne à travers le monde, ces témoignages de la Shoah.
Comment enseigner la Mémoire de la Shoah par Wladimir Zandt ?
Les bénévoles oubliées belges, espagnoles, françaises, suisses et résistantes juives…
Bénévoles oubliées : elles ont pourtant sauvé des milliers d’enfants juifs de 1940à 1944 !
Ce programme est réalisé pour les enseignants.
Il présente le cycle pédagogique de 7 réunions de 7 à 8 professeurs. Sur les 5 continents.
En anglais, espagnol et français. Chacun des 7 films (oubliés) est illustré d’une vidéo réalisée au domicile des Bénévoles : USA, Mexique, Suisse, Autriche, Belgique, France.
Elles ont de 80 à 98 ans et plus.
Elles parlent de leur sauvetage d’enfants, risquant la déportation !
Par Wladimir Zandt, survivant du camp de Rivesaltes, sauvé par les infirmières suisses d’Elne.
La Maternité Suisse d’Elne fut un lieu de résistance de la Croix-Rouge Suisse pendant la Seconde Guerre mondiale, entre 1939 et 1944. Elle était située au Château d’en Bardou, situé un peu à l’extérieur d’Elne, dans les Pyrénées-Orientales (66).
Alors que la guerre fait rage en France et que l’occupant allemand dictait sa loi aux habitants, cette simple infirmière fit venir un nombre de plus en plus important de femmes à la maternité, offrant ainsi un peu de réconfort. Elle y accueille des réfugiées espagnoles sur le point d’accoucher, puis des mères juives, tsiganes et d’autres origines, toutes fuyant les persécutions. Élisabeth Eidenbenz recevra en 2002 la médaille des « Justes parmi les nations » pour son action exemplaire, laquelle sauva 597 enfants, principalement des réfugiés espagnols fuyant le franquisme, et des juifs et des tziganes fuyant l’invasion nazie.
597 enfants de 22 nationalités différentes sont nés dans le calme de cette maternité. C’est durant cette période qu’un petit groupe de femmes va s’évertuer à faire sortir du camp de Rivesaltes des femmes enceintes pour les faire accoucher à la maternité dont Wladimir Zandt. Cet établissement sera un véritable havre de paix pour les internés, d’autant plus qu’ils étaient souvent mis en contact avec des résistants. La maternité est fermée par les Allemands en 1944.
Parallèlement à ces naissances et à l’accueil d’enfants venus « se refaire une santé », ou dans l’obligation de se cacher pour échapper aux rafles visant les juifs, Élisabeth Eidenbenz apporte son aide aux camps des environs, tout particulièrement ceux d’Argelès-sur-Mer, Saint-Cyprien et Rivesaltes, en les approvisionnant en nourriture et par l’aménagement de baraquements.
La maternité fait l’objet d’un rachat par la mairie d’Elne pour en faire un lieu de souvenir.